Testez les nouveaux sentiers aménagés à la Bastille

C’est le sixième sentier qui permet de monter à la Bastille*, mais celui-là est différent. Pas de marches ou de larges allées, il faut zigzaguer entre les roches de calcaire et les chênes, passer dans les petits pierriers, et crapahuter comme en montagne, dès la sortie de la ville !

Tout commence à la mairie de Saint-Martin-le-Vinoux. Pour se mettre en jambe, on traverse le vieux bourg du village jusqu’à la route de Clémencières, avant de s’engouffrer dans le kilomètre de montée qui mène aux grottes de Mandrin, nichées sur la Bastille.

Un mois de travaux pour rendre le sentier praticable

Un mois de travaux et 20 000 euros ont été nécessaires à la Métropole pour aménager ce qui était initialement une trace droite et abrupte. Les employés de l’entreprise d’insertion Atelier Siis, supervisée par le contrôleur de chantier de la Métropole, ont posé des fascines (structures de branchages et de bois), coupé des arbres morts, débroussaillé, et terrassé certains passages pour faciliter leur traversée.

Avec le mont Jalla en ligne de mire, la montée se fait aisément, entre le houx fragon et les narcisses sauvages, à l’ombre des chênes et des pins. À mi-chemin, le point de vue est déjà dégagé : en face, on peut admirer le bois des Vouillants, la Tour-sans-Venin, et puis le Moucherotte qui brille au-dessus des Trois Pucelles. On devine même le château de Saint-Ours à Veurey-Voroize, le point le plus loin de la Métropole.

Quelques efforts encore et les 260 mètres de dénivelé sont gravis. On aperçoit l’arrivée des fameuses bulles, avant de redescendre, pourquoi pas, par une autre face. Ce nouvel itinéraire qui se veut une randonnée familiale, permet de désengorger les sentiers déjà connus et d’ajouter 3,5 kilomètres aux 38 des sentiers de la Bastille.

*Départs de la Casemate, du Musée dauphinois, de la Fontaine au Lion, du jardin des Dauphins ou du parc Guy-Pape.