L'eau du robinet plébiscitée par les métropolitains

La Métropole est assise sur un trésor. Il ne s’agit pas d’un tas d’or ou d’une mine de minerais rare. Non, ce trésor, c’est de l’eau. Une eau d’une qualité exceptionnelle issue des nappes alluviales du Drac et de la Romanche et qui alimente 85% des habitants de l’agglomération (les 15% restant sont alimentés par des sources des coteaux). Une qualité exceptionnelle car cette eau n’a pas besoin d’être traitée : « Une goutte de pluie qui s’infiltre dans la nappe met environ 60 jours pour atteindre les puits, ce qui lui permet d’être filtrée naturellement, explique Nicolas Perrin, directeur du département eau à la Métropole. C’est une situation quasiment unique en France ».

D’après une récente étude*, plus de 93% des usagers ont une bonne, voire une très bonne image de la gestion de l’eau potable et de l’assainissement. C’est un point de plus qu’en 2018 lors de la précédente enquête. Et c’est 4 points de plus qu’au niveau national (89%). Il faut dire que les Régies eaux et assainissement proposent un service public réactif fonctionnant 7j/7 et 24 h/24. Et que la Métropole investit plus de 30 millions d’euros par an pour sécuriser et moderniser les réseaux et ouvrages d’eau potable et d’assainissement.

Selon la même étude, 80% des personnes interrogées ont « tout à fait » confiance dans l’eau du robinet. De la même façon, plus de 94% des personnes sondées sont satisfaites du goût de l’eau potable. Résultat, 95% des usagers consomment l’eau du robinet, et 91% la choisissent de préférence à l’eau en bouteille. Des chiffres exceptionnels là aussi mais accompagné d’un paradoxe : 56% d’entre eux pensent que l’eau potable est traitée. Or, ce n’est pas le cas. L’eau potable dans la Métropole est traitée (par filtration, chloration et UV) dans seulement 15% des cas (pour les ressources de coteaux).

*L’enquête de satisfaction menée par un organisme indépendant a été réalisée par téléphone entre octobre et novembre 2021 auprès de 1500 personnes.