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M'inscrireRénovation : la Métropole renforce son aide contre les passoires thermiques
Publié le
Désormais, toutes les copropriétés bénéficient d’aides
importantes grâce au dispositif Mur Mur. Avec un coup de
pouce supplémentaire pour les ménages les plus modestes.
L'essentiel à retenir
- Avec le dispositif Mur Mur 2, la Métropole aide financièrement les copropriétés, les propriétaires de maisons individuelles et les TPE et PME à financer des travaux de rénovation thermique.
- Une incitation financière à l’utilisation de matériaux biosourcés naturels, recyclés ou bas carbone est mise en place.
- Les copropriétés sont désormais éligibles au fonds chaleur qui leur permet de bénéficier d’aides pour changer de système de chauffage.
- Les copropriétés les plus énergivores du territoire métropolitain seront progressivement recensées afin de définir des mesures complémentaires qui permettront d’en finir avec les passoires thermiques.
C’est un véritable coup de boost à la rénovation thermique des copropriétés. Le dispositif Mur Mur 2, lancé en 2016, permettait de financer des travaux réservés aux copropriétés construites entre 1945 et 1975. Désormais, il est ouvert à toutes les copropriétés, quelle que soit leur date de construction. Cette évolution vise à «massifier» la rénovation des immeubles d’habitation. Au total, la Métropole engage 8,5 millions d’euros sur trois ans pour améliorer la vie de milliers d’habitants.
La Métropole s’engage aussi à compenser la baisse des aides à la rénovation énergétique de l’État pour les plus fragiles. Ainsi, elle multiplie par 3,5 sa contribution en faveur des ménages aux revenus modestes et par 2,5 pour les ménages aux revenus très modestes. Concrètement, l’aide minimum est portée à 4650 euros pour tous les ménages, soit 23% du coût des travaux en moyenne, à laquelle s'ajoute des aides individuelles de la Métropole et de certaines communes pour les ménages très modestes permettant d’atteindre jusqu’à 75% de prise en charge des travaux.
Un bonus pour le bon isolant
La Métropole met en place également une incitation financière à l’utilisation de matériaux biosourcés naturels, recyclés ou bas carbone : laine de bois, liège, chanvre, paille, ouate de cellulose, lin, etc. D’origine végétale ou animale, ces matériaux peuvent être utilisés pour l’isolation des façades et de la toiture. Ils constituent de très bons isolants et améliorent sensiblement l’insonorisation des bâtiments, et donc le confort des habitants. Le montant de l’aide varie de 500 à 1500 euros en fonction des travaux engagés.
Autre nouveauté : les copropriétés sont désormais éligibles au fonds chaleur qui leur permet de bénéficier d’aides pour changer de système de chauffage (bois, solaire thermique, géothermie…). Elles peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement de l’Alec (Agence locale de l’énergie et du climat) pour installer des bornes de recharge électrique. Enfin, les copropriétés les plus énergivores du territoire métropolitain seront progressivement recensées afin de définir des mesures complémentaires qui permettront d’en finir avec les passoires thermiques.
Maisons individuelles : la facture divisée par deux
Mur Mur existe également pour les propriétaires de maisons individuelles, avec, depuis un an, des aides financières pour des travaux de rénovation. Leur montant, qui varie en fonction des revenus des ménages et des travaux envisagés, peut aller de 1000 à 11 500 euros. Et cela marche. Depuis 2016, 1 400 propriétaires se sont inscrits dans le dispositif et 460 chantiers ont été réalisés ou sont en cours. En fonction des travaux réalisés, la facture énergétique peut être divisée par deux !
Pour les TPE/PME : jusqu’à 37 500 euros d’aides
Mur Mur s’adresse aussi aux petites et moyennes entreprises du territoire. Comme pour les copropriétés et les maisons individuelles, le dispositif repose sur un diagnostic, un accompagnement et des conseils sur les aides et les solutions techniques. Le soutien financier peut atteindre 15% du montant des travaux si le retour sur investissement est inférieur à cinq ans, et 30% s’il est supérieur ou égal à 5 ans. Soit un maximum de 37 500 euros d’aides métropolitaines par entreprise. Depuis 2020, plus d’une trentaine d’entreprises sont accompagnées pour des travaux.
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