10 bonnes pratiques pour améliorer la qualité de l'air, dedans comme dehors

Parce que la qualité de l'air commence par de petits gestes quotidiens, retrouvez des conseils et astuces pour améliorer l'air que vous respirez.

1 - Je me chauffe sans polluer

  • Les chauffages au bois non performants (cheminées ouvertes & appareils datant d’avant 2002) sont une source importante de pollution de l'air intérieur et extérieur.
  • 63% des émissions de particules fines sont issues du chauffage au bois dans la Métropole.
  • Des aides existent pour vous aider à changer votre cheminée ou votre poêle.
  • Des alternatives telles que les pompes à chaleur ou les poêles à granulés peuvent également offrir une solution de chauffage performante et écologique.

2 -J'adopte les bonnes pratiques du chauffage au bois

  • Une bonne utilisation de votre appareil réduit considérablement les émissions de particules à l’intérieur et à l’extérieur de votre logement :
    • J’entretiens régulièrement mon appareil,
    • J’utilise un combustible sec et de qualité,
    • J’allume le feu par le haut,
    • Je maintiens un bon niveau de combustion,
    • Je n’utilise plus de cheminée à foyer ouvert. Son usage sera interdit à compter d’octobre 2024 sur le territoire de la Métropole, du Voironnais et du Grésivaudan. Profitez de l’aide de la Métropole pour la remplacer par un appareil performant. 

Je consulte toutes les bonnes pratiques du chauffage au bois

3 - Je privilégie une solution de mobilité moins polluante

  • Le transport routier est une source importante de pollution de l’air et de dégradation du climat.
  • La marche à pied, le vélo, les transports en commun, les solutions d’autopartage ou de voitures en libre-service peuvent être des alternatives à la voiture individuelle.
  • Lorsque la voiture est essentielle, j’adopte les bons réflexes :
    • J’adopte une conduite souple et je limite ma vitesse,
    • J’entretiens régulièrement mon véhicule,
    • Je pense à covoiturer,
    • Je privilégie un véhicule peu polluant (la Métropole vous accompagne dans ce changement si vous possédez un véhicule concerné par la Zone à Faibles Émissions)

4 - Je m'adapte lors des jours de pic de pollution

  • Je me renseigne auprès de mon employeur pour savoir s’il accepte le télétravail lors des pics de pollution.
  • Je me renseigne sur le forfait mobilités durables qui permet jusqu’à 800€/an de prise en charge pour des déplacements domicile-travail en vélo, covoiturage ou engins de libre-service.
  • Je consulte les solutions de transports en commun disponibles.
  • Je pense à covoiturer.

5 - Je ne brûle pas mes déchets verts

  • 50kg de végétaux brulés dans le jardin c’est l’équivalent en termes de pollution de 14 000km parcourus en voiture ou bien de 3 semaines de chauffage au bois en pavillon.
  • Il est strictement interdit de les brûler, sous peine d'une amende de 450€.
  • Pour réduire vos déchets verts et les réutiliser au jardin, vous pouvez les composter ou les broyer.
  • Les déchets verts qu'il vous reste sont à amener en déchèterie.

6 - Je limite l’usage de solvants et de produits ménagers industriels

  • Les solvants et les produits ménagers contiennent des substances chimiques (COV) qui peuvent irriter les voies respiratoires et qui sont susceptibles de provoquer, d’entretenir ou d’aggraver des problèmes d’asthme ou d’allergie.
  • Je change mes habitudes de ménage en utilisant des techniques ou produits d’entretien alternatifs, moins polluants :
    • Nettoyage à la microfibre imprégnée d’eau,
    • À la vapeur,
    • Au savon noir/de Marseille,
    • Au bicarbonate de soude non alimentaire et au vinaigre blanc...

7 -Je n'utilise pas d’encens ou de bougies d’intérieur

  • L’encens et les bougies d’intérieur émettent des particules fines (c’est une combustion au même titre que les chauffage au bois).
  • Ils contiennent également des substances chimiques (COV) qui peuvent irriter les voies respiratoires et qui sont susceptibles de provoquer, d’entretenir ou d’aggraver des problèmes d’asthme ou d’allergie.
  • Je limite leur utilisation et j'aère mon logement dès que possible.

8 - Je privilégie les meubles anciens ou d’occasion

  • Les meubles fabriqués à base de panneaux de bois reconstitués (contreplaqué…) contiennent souvent des mélanges de colles, laques et solvants, sources d’émissions de substances chimiques (COV), surtout les 1ères années après leur conception.
  • Ces substances chimiques (COV) peuvent irriter les voies respiratoires et sont susceptibles de provoquer, d’entretenir ou d’aggraver des problèmes d’asthme ou d’allergie.
  • Je privilégie donc les meubles en bois massif, neufs ou d’occasion, moins émetteurs de polluants.
  • Je me réfère aux écolabels lors de l’achat : Écolabel nordique, Écolabel européen et NF Environnement.

9 - Je mange local et de saison

  • Le transport de denrées alimentaires engendre de très nombreux trajets et augmente la présence de polluants dans l’air.
  • Je privilégie les produits locaux et de saison.

10 - Je m'informe sur la qualité de l’air


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