Lutte contre les violences faites aux femmes : "Les coups d'un soir n'existent pas, il recommencera"

114 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint depuis le début de l’année en France. 213 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année. Des chiffres qui font toujours autant froid dans le dos, alors comme chaque année, la Métropole profite de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, pour sensibiliser le public à toutes les formes de violences.

Le message choisi cette année s’adresse en particulier aux jeunes femmes, avec une phrase de la street-artiste Grenobloise Petite Poissone inscrite au pochoir à l’entrée de la bibliothèque universitaire Joseph Fourier : « Les coups d’un soir n’existent pas, il recommencera ». Des flyers et des autocollants sont également distribués, le but est d’alerter sur le fait que les actes de violences ne se produisent jamais qu’une fois et qu’il est nécessaire de se protéger dès le début, comme le dit Petite Poissone :« J’aimerais qu’à la première violence, même verbale, on trouve la force de ne pas lui trouver d’excuses, de ne pas prendre en compte sa souffrance avant la nôtre, de ne pas essayer de le sauver. J’aimerais qu’on prenne conscience que partir dès la première violence, c’est se sauver et le sauver s’il le veut vraiment. »

Des actions toutes l'année

Tout au long de l’année, la Métropole met en place des actions sur le territoire afin de promouvoir l’égalité femmes-hommes et de lutter contre les violences : la Maison pour l’égalité femmes-hommes à Echirolles, la Maison des femmes Grenoble Alpes (lieu d’accueil et d’accompagnement des femmes victimes de violence), ou encore la mise en place d’un plan d’action pour l’égalité professionnelle femmes-hommes en interne à la Métropole.