Découvrez comment la Métropole entretient ses 865 kilomètres de sentiers

Publié le

Surveillance, balisage, débroussaillage… Découvrez comment la Métropole entretient et sécurise les 865 kilomètres de chemins balisés répartis sur les 49 communes de son territoire.

Des pentes de la Bastille aux contreforts du Vercors, en passant par les forêts alluviales des Isles du Drac ou les prairies sèches de Venon… Toute l’année, ils arpentent les sentiers du territoire pour veiller sur leur état et assurer la sécurité des randonneurs, cavaliers et vététistes qui les empruntent. Eux, ce sont les contrôleurs de travaux de la Métropole en charge des sentiers.

« Notre boulot, c’est de veiller à ce que les chemins soient bien entretenus. Donc, on circule sur les sentiers et dès qu’on voit une anomalie qui peut être dangereuse pour les randonneurs, on la signale. Ça peut être des arbres morts qui risquent de tomber ou qui sont en travers du chemin, un sentier abîmé à cause du ruissellement des eaux… », explique Rémi, l’un d’entre eux. Quand la nature des travaux le nécessite – comme un arbre à tronçonner ou un scellement de poteau signalétique à refaire – ils font appel à l’une des entreprises spécialisées avec lesquelles la Métropole a signé un marché (une dizaine environ).

Ces mêmes entreprises s’occupent de l’entretien courant de la végétation : taille, débroussaillage… Le balisage des arbres est quant à lui délégué au comité départemental de randonnée pédestre de l’Isère. Chaque année, celui-ci repeint un tiers des bandes de couleurs qui permettent aux randonneurs de s’orienter.

Les effets du réchauffement climatique

Outre la veille effectuée par les agents de la Métropole, les problèmes sont signalés directement par les communes ou les randonneurs, notamment via la plateforme nationale Suricate. Cet outil en ligne permet de faire remonter les anomalies constatées sur le terrain et de faciliter leur traitement.

Les événements sportifs organisés sur les sentiers métropolitains (UT4M, 10 km de la Bastille, Métrorando… il y en a eu 70 en 2023) impliquent également de sécuriser les parcours en amont. Et d’être très réactif, comme l’explique Pierre Gilormini, chef d’équipe de l’entreprise Elacime, prestataire de la Métropole : « Le week-end de Pâques, il y a eu une grosse tempête avec un vent du sud très violent qui a fait tomber des dizaines d’arbres sur le parcours de la course Grenoble-Vizille. Comme l’événement se déroulait le week-end suivant, nous avons dû intervenir en urgence pour dégager et sécuriser l’itinéraire. »

Depuis trois à quatre ans, la répétition de certains phénomènes climatiques (sécheresse, vents violents, ruissellement…) augmente en effet les interventions de remise en état des sentiers. Les travaux lourds d’investissement restent, quant à eux, à la charge des propriétaires (commune, syndicat, propriétaire privé…).

De nouveaux sentiers à venir

La Métropole porte aussi, en lien avec les communes, des projets de création de nouveaux sentiers ou de jonction entre les itinéraires déjà existants. Ceux-ci sont recensés dans le schéma directeur de gestion des sentiers balisés et classés en fonction de plusieurs critères.Parmi eux, le fait d’être accessibles en transport en commun, de mailler plusieurs communes du territoire, de favoriser la découverte des paysages ou de permettre de quitter un îlot de chaleur.

Le dernier sentier en date a été en partie inauguré le 5 mai dernier à l’occasion de la Métrorando : 15 kilomètres de nouveaux chemins dans le secteur du Grand Brion, à Vif, permettant de rejoindre le Trièves au niveau de Saint-Martin-de-la-Cluze. D’autres sont programmés à Seyssinet- Pariset/Seyssins, Murianette, Grenoble/ Saint-Martin-le-Vinoux…

 

  • 300 : C'est le nombre de signalements effectués en 2023 (anomalies, arbres morts, affaissements de sentier…) sur les sentiers de la métropole

Les 8 bons gestes à adopter en promenade

  • Je reste sur les sentiers balisés et je respecte les propriétés privées
  • Je tiens mon chien en laisse et j’accepte son interdiction quand elle est précisée
  • Je ne cueille pas de plantes protégées
  • Je ramène mes déchets chez moi
  • Je n’approche pas les animaux sauvages
  • Je n’allume pas de feux et je ne jette pas mon mégot dans la nature
  • Je bivouaque uniquement dans les zones définies
  • Je respecte le travail des personnes travaillant en montagne (bergers, sylviculteurs...)

Cela pourrait vous interesser

Sauvetage du pont de Venon : une grande déviation à compter du 1er juillet

La réfection totale du pont situé au pied de la montée de Venon,...

Actualité

Reportage avec la fourrière, qui sauve les animaux abandonnés

La fourrière recueille les animaux abandonnés ou errants, les...

Actualité

Au domaine nordique de Chamechaude : ski de fond, raquettes et biathlon pour tous

Le domaine nordique de Chamechaude en Chartreuse est ouvert pour...

Actualité