Dix ans après son ouverture, la ferme des Maquis se met au photovoltaïque

Publié le , mis à jour le 14 mars 2023

La ferme intercommunale, qui fête ses dix ans cette année, vient d’être équipée de deux centrales photovoltaïques dont une partie de la production sert à l’autoconsommation.

Elle est là depuis 10 ans, au bout d’un chemin tortueux sur la colline du Murier, toujours debout. La Ferme des Maquis a ouvert ses portes il y a une décennie. A l’époque, ce projet de ferme intercommunale avait suscité quelques interrogations, voire un peu de scepticisme. Porté par quatre communes (Gières, Saint-Martin d’Hères, Eybens et Poisat) et la Métropole (ex-communauté d’agglomération), il devait répondre à une double mission : produire des produits laitiers bio aux portes de la ville et accueillir des visites pédagogiques pour initier les enfants, dont la plupart sont des petits citadins, à l’élevage et à l’agriculture. Dix ans après, double pari réussi.

L’exploitation, dirigée aujourd’hui par Mélanie Sillans, Anne-Elisabeth Vandenberghe et Alexandre Parent, compte 75 chèvres qui produisent environ 35 000 litres de lait par an. Les fromages, yaourts et crèmes desserts sont vendus directement à la ferme mais aussi sur les marchés de Gières, Saint-Martin d’Hères, Saint-Ismier et de Laval-en-Belledonne. Parallèlement, la Ferme des Maquis accueille chaque année près d’un millier d’élèves de l’agglomération. « C’est une mission essentielle car les enfants connaissent très peu l’élevage », indique Mélanie Sillans. « Pendant les visites, nous faisons la traite des chèvres avec eux… Comme ça, ils voient que le lait ne vient pas des briques, poursuit Alexandre Parent. Ensuite, nous transformons le lait en fromage et là, on voit bien que pour eux, c’est quelque chose de magique ».

Dix ans après, l’histoire de la Ferme des Maquis se poursuit. L’exploitation accueille depuis quelques semaines deux centrales solaires photovoltaïques sur sa toiture. La plus grande, d’une surface de 125 m2, est intégralement dédiée à de l’injection sur le réseau électrique. La seconde, d’une surface de 20 m2, est dédiée à l’autoconsommation. Directement reliée au compteur de la ferme, elle couvre environ 17% des besoins électriques de la ferme. « Il s’agit du premier projet de déploiement de l’énergie photovoltaïque sur le patrimoine de la Métropole », rappelle Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Metropole.

Grenoble Alpes Métropole

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