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Une énergie renouvelable, locale et économique,
c’est la promesse de Biomax, la centrale de chauffage
de la Presqu’île de Grenoble, fonctionnant à 100 % au bois. Détours dans les méandres des tuyaux en acier d’une usine pionnière de la transition énergétique.
Le réseau de chauffage urbain de la métropole est le deuxième plus important en France après Paris ! 185 km de canalisations sont répartis sous la voie publique de sept communes de l’agglomération*, alimentées en eau chaude par l’un des cinq sites de production de chaleur de la Métropole : Villeneuve, Poterne, Athanor, Biomax, et la centrale thermique de Solvay.
Ce réseau de chaleur alimente 46 000 logements, mais aussi le campus universitaire, le CHU, le Musée de Grenoble, les centres commerciaux Grand'Place et Caserne de Bonne, et de nombreux autres bâtiments publics. Biomax, mis en service en 2020, a la particularité d’utiliser exclusivement le bois comme combustible (et du fioul seulement pour la chaudière d’appoint) : une énergie moins chère et plus responsable pour se chauffer cet hiver.
Chaleur et électricité
Sur la presqu’île scientifique, Stéphane, responsable d’exploitation à la compagnie de chauffage, entame la visite du site : « Ici, le bois est déchargé, criblé et déferaillé : on retire les gros morceaux, mais aussi les clous et les parties métalliques, avant de sécher le bois afin d’éliminer toute l’eau qu’il contient. » Ce bois sert de combustible à la chaudière principale. La vapeur produite est utilisée en partie pour chauffer l’eau du réseau, et est envoyée dans une turbine pour produire de l’électricité. « Biomax est une centrale de cogénération, précise Stéphane, c’est-à-dire qu’elle produit à la fois de la chaleur et de l’électricité. »
L’eau chauffée est ensuite envoyée dans les conduites en acier à travers tout le réseau de chauffage urbain, pour desservir entre 15 000 et 20 000 logements. Depuis l’extérieur, les trois grosses tours de stockage thermique ne passent pas inaperçues : « Elles permettent de stocker de l’eau chaude quand il y a un surplus, et de la décharger quand il y a besoin. Sur les heures de pointe, cela évite de démarrer la chaudière d’appoint qui fonctionne au fioul. » Les 18 salariés du site Biomax font tourner l’usine de novembre à mai, et effectuent des travaux de maintenance le reste de l’année.
*Grenoble, Échirolles, Eybens, Gières, La Tronche, Le Pont-de-Claix, Saint-Martin-d’Hères.
Une énergie renouvelable et neutre en émission de CO2
Du bois comme combustible, mais pas de gaspillage ! Si à Biomax, 70 000 tonnes de bois sont brûlées par an, l’approvisionnement s’effectue dans des forêts durablement gérées et dans une démarche de coupes raisonnées. Le bois qui alimente la centrale provient de déchets verts ou des forêts situées à 100 kilomètres maximum autour de Grenoble, afin de réduire l’impact écologique du transport. Autre avantage de l’utilisation du bois : il ne génère pas de pollution supplémentaire au dioxyde de carbone (CO2). En effet, les émissions de CO2 produites par la combustion du bois sont compensées, puisque durant sa vie l’arbre capte le CO2 : on considère donc que c’est une source d’énergie à impact neutre.
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