Courtes, utiles et rapides à lire... Inscrivez-vous à nos lettres d'information (newsletter) pour suivre l'actualité de la Métropole et des services pratiques qui vous concernent.
M'inscrireReportage dans les Maisons de l’emploi : « Je voudrais aimer mon boulot »

Publié le
Personnes en insertion professionnelle, bénéficiaires du RSA… comment retrouver un emploi, quand on n’a plus les codes, la méthode, les moyens ? La Métropole accompagne les publics les plus fragiles à travers des dispositifs renforcés et personnalisés.
«Je suis un peu stressée », commence la jeune mère de famille, les cheveux tressés et les bras croisés. En face d’elle, William Boyer, référent à la maison de l’emploi Grand Sud Échirolles au Pont-de-Claix. Des affichettes sur les murs proposent “un accompagnement individualisé renforcé vers l’emploi”. « On va construire ensemble votre parcours d’insertion, et j’en serai le garant », la rassure William Boyer.
Le Plan local pour l'insertion et l'emploi (Plie) est mis en place depuis 10 ans par la Métropole, à travers les cinq maisons de l’emploi métropolitaines, afin d'agir en faveur des publics les plus éloignés de l'emploi.
« Pour l’argent, et pour reprendre une vie sociale »
Pour les bénéficiaires du RSA comme Ingrid*, la démarche de recherche professionnelle est une obligation. Et dans son cas, elle est aussi volontaire : « Pour l’argent, et pour reprendre une vie sociale », explique-t-elle. Ce rendez-vous est le premier d’un an de suivi, proposé par le référent emploi et acté par la signature d’un contrat d’engagement réciproque.
« J’ai d’abord besoin de connaître vos envies et vos difficultés. Quel est le métier que vous aimeriez faire vraiment, pas celui par dépit ? » « Je voudrais aimer mon boulot », exprime, un peu perdue, celle qui a obtenu un bac pro après des années de vie dans la rue, et s’est retrouvée mère célibataire du jour au lendemain.
«Un accompagnement dans la dentelle »
À travers cet échange, William Boyer relève les "freins périphériques" – dans le jargon du service insertion – que rencontre Ingrid : la problématique de la garde de son enfant après l’école, la mobilité, la santé mentale… Il doit offrir un accompagnement qui prend en compte tous les aspects de la vie de la personne.
C’est grâce à différents partenaires que le référent Plie va, au fur et à mesure, construire ce parcours : des associations comme le service VIAE 38 (accompagnement pour le logement), France Travail, le CCAS, les organismes de formations, les assistantes sociales, le conseil départemental… «On propose un accompagnement dans la dentelle », précise Mélanie Collet, cheffe du service accompagnement vers l’emploi, qui ajoute que ce dispositif mobilise également le monde économique et les institutions, pour faciliter la rencontre entre l’offre et la demande d’emploi locale.
Le Plie est financé par le Fonds social européen, le Conseil départemental, et la Métropole. Comme Ingrid, plus de 4 300 personnes sont accompagnées chaque année dans la métropole grenobloise, et 50 % en sortent avec un CDI, un CDD de plus de 6 mois ou une formation.
*Le prénom a été changé
50 %
Le nombre de personnes accompagnées qui sortent avec un CDI, un CDD de plus de 6 mois ou une formation.
Contacts
Cela pourrait vous interesser
L'insertion professionnelle, "c'est gagnant-gagnant"
Permettre à des personnes éloignées de l’emploi de retrouver...

Actualité
Insertion : un chantier école pour faciliter l’accès à l’emploi
Il s’agit du 7e chantier école organisé sur les métiers du...

Actualité