Accueil des réfugiés ukrainiens : comment le territoire fait face

Suzanna, Samvel et leurs deux enfants ont dû fuir leur pays à cause de la guerre
Suzanna, Samvel et leurs deux enfants ont dû fuir leur pays à cause de la guerre

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Dons, collectes, logements... Les citoyens, les communes et la Métropole, en lien avec la préfecture de l'Isère, s'attèlent à trouver des solutions pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens dans notre territoire.

« C’est inimaginable ce qui se passe là-bas. Du jour au lendemain, des bombes nous sont tombées dessus. Il a fallu que nous partions pour mettre en sécurité nos enfants ». Comme des milliers de familles déplacées depuis le début du conflit russo-ukrainien, Suzanna, Samvel et leurs deux enfants, ont dû fuir leur pays. C’était le 12 mars dernier. Lorsque les bombardements ont touché leur ville, Mykolaïv, dans le sud de l’Ukraine. « Mais aujourd’hui, souffle Suzanna, on est soulagés d’être en France, on est en sécurité. Les gens ont été très chaleureux avec nous ».

Quatre jours après leur départ, un passage en préfecture pour faire leurs papiers, et quelques nuits dans un hébergement temporaire au sein d’un hôtel de Pont-de-Claix, la famille a été accueillie le 21 mars dans un appartement de Seyssinet-Pariset : « Nous avons mis à disposition deux anciens logements d’instituteurs, indique Guillaume Lissy, le maire de la commune. De nombreux particuliers se sont aussi manifestés pour proposer leur accueil ». Une dizaine de communes se sont également manifestées auprès de la Métropole (qui fait le lien avec la Préfecture) pour en faire de même. D’autres sont à venir.

La solidarité à l'oeuvre

Une solidarité qui s’est très tôt mise en place dans la plupart des communes de notre territoire, via des collectes en direction de la Protection civile qui achemine l’ensemble à la frontière polonaise. « Dès le début du conflit, on a lancé un appel aux dons », confirme Monique Kassiotis, vice-présidente du CCAS de Fontaine. « La générosité des citoyens et des associations est au rendez-vous ».

L’afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine n’en est qu’à ses débuts. Et les familles qui trouveront à s’installer dans notre territoire y demeureront sans doute longtemps. Au-delà de l’aide d’urgence qu’elle apporte aujourd’hui dans l’accueil de ces familles – et d’une contribution de 50 000 € au fonds d’aide d’urgence aux réfugiés ukrainiens -, la Métropole s’engage donc à favoriser leur intégration en facilitant leur accès à des logements pérennes, à la santé, à l’emploi, à l’éducation, à la formation et à la culture, en particulier avec des cours de français.

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